création

En allant voir ailleurs si j’y suis

Si les choses sont des éclats
Du savoir de l’univers,
Qu’au moins je sois mes propres fragments,
Indéterminé tout autant que multiple.

Fernando Pessoa

 

Connue de tous, la pratique consistant à lancer une requête d’informations en tapant son propre nom dans un moteur de recherche mène à une évidence : nous existons en plusieurs lieux. Fruit de nos recherches et grappillages en ligne, ce triptyque artistique est construit à partir des archives de nos trois individualités dissoutes dans le cybermagma.


 

Facebooking

Fragments d'une homonyme belge par Camille(s) Toffoli

 

Au revoir le noir. Bonjour le rouge.


Jalousie taupes doutes patience


J'ai le droit d'être tranquille
Non.
Tout problème à sa solution
Comme on dit.

Je cherche jamais
Misère à croire
Qu'on a la tête à chercher l'embrouille.
Te le touches et je te tue salope.


Jalousie taupes doutes patience


Je m'en souviendrai gueule de bois
Genoux écorchés ouverte dans le dos mal tomber
Bu comme des pochtrons
Dans votre cul le week-end.


Le pire moment au monde
C'est lorsque tu ne peux pas aimer
Quelqu'un parce que ton cœur
Appartient à quelqu'un qui l'a brisé.


Jalousie taupes doutes patience


N'attends pas les derniers moments
Pour lui dire à quel point
Tu l'aimes.
Chasse le naturel il revient toujours au galop.

La folie nous arrêtera
Jamais.
Demain peut se passer pleins de choses.
N'importe où n'importe quand.


Jalousie taupes doutes patience


Tu as des personnes comme ça.
Un confident
Un tonton gâteau
Toujours là.

Sa flèche vous amène
Au chemin du bonheur.
Tu me rends tellement bien.
Mon hamburger de mon cœur.



Jalousie taupes doutes patience


Au revoir le noir.

Bonjour le rouge


 

Zapping

Damien(s) Thomas à la chaîne


 

Egogoogling

@utoportraits de Jean-Philippe(s) Boudreau

Biosphère badtrip

Durée : 6 minutes

Une manoeuvre, au quotidien, le cycle. Hier au lendemain… tranquillement… il observait l’écho de son esprit sur le sol. Aujourd’hui, encore, il se réveille, se pose, observe, réagit… une mélodie qui cherche à comprendre, à s’évanouir. « Biosphère, badtrip », simplement, une analyse introspective et mystérieuse sur l’écologie.

Urgence

(Animation: veuillez cliquer à l'intérieur pour activer et animer.)

La hausse en question

Quinze auteurs de bande dessinée se relèvent les manches et vous expliquent les vraies conséquences de la hausse des frais de scolarité, en se basant sur un document de l'Institut de recherche et d'informations socio-économique (IRIS).

http://hausse.aencre.org/

FIN NOVEMBRE - ATSA

Le tournage a eu lieu le 18 novembre 2011 à la Place Émilie-Gamelin à Montréal pour la soirée d’ouverture de FIN NOVEMBRE. Le public était convié à poser un geste cathartique collectif symbolisant la chute du capitalisme sauvage ayant provoqué notre mort et un réveil collectif ou l’entraide et le partage reconstruit notre identité et notre plaisir de vivre ! [Des membres de Pourquoi jamais étaient présents !]

Message de l'ATSA: Vous étiez près de 300 personnes et vous étiez tellement dedans! Et que penseriez-vous qu'on se refasse ça ce printemps, encore plus gros! Plus de moyens, montage et diffusion en direct! Votre énergie est celle dont nous avons besoin pour déclencher autre chose dans ce monde d'abuseurs déconnectés... Encore un immense merci à tous!

Idée originale, conception du scénario et orchestration du tournage: ATSA
Coréalisation de la vidéo: ATSA et Stéphane Grasso
Montage: Stéphane Grasso
Montage sonore : Luc Raymond et François Senneville
Cameras : Nathalie Lebel, Geoffroy Beauchemin, Antoine Lortie Ouellet, Steve Patrie, Émilie Laliberté, Serge Lévesque avec une mention spéciale pour le prêt d'équipement de la part du réalisateur et des opérateurs-trices caméras!
Voix: Annie Roy

« Alive Again »
interprété par CHAMPION
écrit par Maxime Morin
(SOCAN) Rebecca
Makonnen () Emmet Walsh ()
publié par Third Side Music Inc.
Avec l'aimable autorisation de Saboteur 2009
www.djchampion.net

L'oeuvre ouverte

...Examinons la poétique théâtrale de Brecht: l'action dramatique y est conçue comme une exposition problématique de certains états de tension, pour lesquels le dramaturge — suivant en cela la technique du jeu « épique » qui se contente de présenter au spectateur, avec détachement, et comme de l'extérieur, les faits à observer — ne propose pas de solutions. C'est au spectateur de tirer les conclusions critiques de ce qu'il a vu. Les drames de Brecht s'achèvent effectivement de façon ambiguë (Galilée en est un remarquable exemple). Seulement, il ne s'agit plus de l'ambiguïté morbide d'un infini entrevu ou d'un mystère vécu dans l'angoisse, mais de celle, très concrète, de l'existence sociale en tant qu'affrontement de problèmes auxquels il convient de trouver une solution. Dès lors, l'œuvre est « ouverte » au sens où l'est un débat: on attend, on souhaite une solution mais elle doit naître d'une prise de conscience du public. L' « ouverture » devient instrument de pédagogie révolutionnaire.*

* ECO, Umberto. L'oeuvre ouverte. Editions du Seuil. 1962. 316 pages. (p.24-25)

Photo-reportage près de Van-Horne

Exploration urbaine, un édifice abandonné se trouvait sur ma route.

Voici le liens vers le site web, les images viendrons bientôt... http://flic.kr/s/aHsjwpad1m

Relâchement

Pousser, manger, haïr.

Paraître, s'investir et s'accrocher au fond du sac.

Sucer le socle de l'incontournable : paraître pour manger... manger... paraître.

Frissonner et languir.

Faire quelque chose pour tracer du vide. Se vider pour oublier, ne rien faire pour s'effacer, manoeuvrer pour continuer...

S'écraser à plat ventre sur un plancher... et dormir.

Île bizarre

(Animation: glisser le curseur sur l'image pour lancer.)