Blogue compulsif de Daryl Hubert

Ici Montréal

Radio-Montréal - Ici Montréal - Résistance - c.2035

Biosphère badtrip

Durée : 6 minutes

Une manoeuvre, au quotidien, le cycle. Hier au lendemain… tranquillement… il observait l’écho de son esprit sur le sol. Aujourd’hui, encore, il se réveille, se pose, observe, réagit… une mélodie qui cherche à comprendre, à s’évanouir. « Biosphère, badtrip », simplement, une analyse introspective et mystérieuse sur l’écologie.

Urgence

(Animation: veuillez cliquer à l'intérieur pour activer et animer.)

L'oeuvre ouverte

...Examinons la poétique théâtrale de Brecht: l'action dramatique y est conçue comme une exposition problématique de certains états de tension, pour lesquels le dramaturge — suivant en cela la technique du jeu « épique » qui se contente de présenter au spectateur, avec détachement, et comme de l'extérieur, les faits à observer — ne propose pas de solutions. C'est au spectateur de tirer les conclusions critiques de ce qu'il a vu. Les drames de Brecht s'achèvent effectivement de façon ambiguë (Galilée en est un remarquable exemple). Seulement, il ne s'agit plus de l'ambiguïté morbide d'un infini entrevu ou d'un mystère vécu dans l'angoisse, mais de celle, très concrète, de l'existence sociale en tant qu'affrontement de problèmes auxquels il convient de trouver une solution. Dès lors, l'œuvre est « ouverte » au sens où l'est un débat: on attend, on souhaite une solution mais elle doit naître d'une prise de conscience du public. L' « ouverture » devient instrument de pédagogie révolutionnaire.*

* ECO, Umberto. L'oeuvre ouverte. Editions du Seuil. 1962. 316 pages. (p.24-25)

Relâchement

Pousser, manger, haïr.

Paraître, s'investir et s'accrocher au fond du sac.

Sucer le socle de l'incontournable : paraître pour manger... manger... paraître.

Frissonner et languir.

Faire quelque chose pour tracer du vide. Se vider pour oublier, ne rien faire pour s'effacer, manoeuvrer pour continuer...

S'écraser à plat ventre sur un plancher... et dormir.

Page noire

Réalisé en 2007 par Mathieu Pellerin, Eve Bernier, Daryl Hubert, Christelle Belinni et Alex Quessy.

Île bizarre

(Animation: glisser le curseur sur l'image pour lancer.)

 

Manifeste Refus Global (1948)

Si vous êtes comme moi, et que vous ne l'aviez jamais encore lu dans sa totalité...

Manifeste Refus Global (1948)

Je viens aussi tout juste de trouver un documentaire personnel de Manon Barbeau, fille de l'un des signataires du manifeste sur le site de l'ONF. Cela semble assez pertinent aussi... À suivre.

Les Enfants de Refus Global (1998)

La brèche

Illustration et poème publiés par Isabelle Caron et Daryl Hubert dans le recueil Mon village: un personnage, une maison, un souvenir, une histoire. Ce projet a été réalisé dans le cadre du 30e anniversaire de la bibliothèque Gilles Vigneault et le 15e anniversaire du Journal communautaire Le Portageur de Natashquan.

 

Image et poème sur un voyage à Natashquan

Droit de s'évader dans l'âme d'un village
Où même les vagues nous appellent à coexister
À rendre visible nos mémoires, nos galets
À rendre humaine notre folie, nos voyages...

Ici, nous avons rencontré
D'un coeur à l'autre, des femmes et des hommes
Partageant l'expression d'une danse authentique, folklorique et engagée
Qui de partout, et pour ensemble, nous ont fait rêver.

Rêver d'unité, rêver de pays
Rêver d'histoire et d'infini
Rêver de vous… revoir bientôt
Rêver à cette brèche qui s'ouvre.. sur des possibles tangibles.

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Isabelle Caron, et Daryl Hubert. 2011. « La brèche ». In Mon village: un personnage, une maison, un souvenir, une histoire, p. 15-16. Le Journal Le Portageur. Natashquan.

ISBN : 978-2-9812725-0-8
Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2011
Dépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada, 2011

Pourquoi ancien.pourquoijamais.com ?

Avant-propos 

Pourquoi jamais est né du projet Le Cadeau en 2008, un projet vivant, collectif, différent, mêlant les disciplines, les gens de tout genre et de toute genre de professions, cherchant à faire participer les spectateurs, à les faire lever, marcher, discuter, interagir, se regarder, se questionner, s'entrevoir, s'épanouir, s'ouvrir… un projet qui cherchait à demeurer simple, à stimuler des idées, à nourrir l'engagement, à rassembler et à troubler la créativité. C'était aussi un groupe d'ami-e-s et de connaissances… et c'était son reboutement existentiel (si ça exige comme mot, c'est le premier qui vient).

Le Cadeau a été réalisé dans un cadre scolaire, un contexte de prétextes (ce qui a pu consigné créativement quelques’un-e-s des participant-e-s avec les contraintes que l'on connait du milieu académique… les résultats vérifiés, les notes… il s'agissait d'un stage expérimental de fin d'études en médias interactifs à l'UQAM). Le Cadeau se voulait tout de même engagé socialement et politiquement sur le monde, les organisations, la culture, l'art, l'Amérique, les choses, le capitalisme… et le projet touchait l'enjeu des personnes âgées et des conditions qui épuisait l'héritage de ces dernières dans nos sociétés (ces sages personnes brûlant dans des centres institutionnels). Le projet touchait les personnes en général, toi, moi, qui ne vivons pas que pour mourir.

Le Cadeau a pu enflammer une bataille artistique, profonde et active (voir profondément activiste) autour de cette question qu'il fallaitt répondre éventuellement : Pourquoi jamais (sti !) ? Après Le Cadeau, l'on voulait qu'il se développe du « plus », des actions, des réalisations, des créations, des percés, des rêves ! Le projet avait fondé un collectif de création interdisciplinaire et social dans la volonté de nourrir un syndrome conducteur, voire une maladie infectieuse et transmissible.

L'idée initiale du site Internet

À la fin du projet Le Cadeau, à l'hiver 2009, les membres qui avaient participé au projet se sont rencontrés pour partager le bilan de de leur expérience. Il s'agissait d'un moment important pour faire le retour sur le développement du Cadeau, sur ces bons coups, ses mauvais coups… mais il s'agissait aussi d'un moment pour situer la suite et se poser des questions profondes. Est-ce que Pourquoi jamais voulait continuer à nous exister ? Et sous quelle forme ? C'est alors que les personnes présentes à ce bilan ont signifié leur intérêt à continuer à animer le collectif. Nous voulions commencer à nous donner des formations, nous impliquer dans notre milieu et créer des projets stimulants sans trop d'excès en vue d'entreprendre des projets de plus grande envergure dans les prochaines années (ou peut-être que ce n'était pas ça le but… en tout cas, ce fut ma compréhension !) De là est venue l'idée de confectionner un site Internet pour assurer le lien entre les membres et potentiellement développer des outils de création pour les années à venir (en attendant de reprendre notre souffle). On a décidé que ça allait être un « .com » et on a décidé d'investir du temps dans le projet. Outre le fait d'apprendre à confectionner un outil web, on souhaitait comprendre et vulgariser le langage des réseaux sociaux (que seule une minorité a souvent accès) et permettre à un grand nombre de gens, se regrouppant autour d'intérêts communs, d'utiliser des outils technologiques permettant l'interaction.

ancien.pourquoijamais.com : un lieu d'échange et de création pour enrichir le lien collectif

Les lieux pour regrouper les gens pour créer ne sont pas toujours accessibles.

Confectionné à partir de l'été 2010 jusqu'à l'été 2011, de Berlin à Montréal avec l'aide de plusieurs personnes (à travers le voyage, des rencontres et la mobilisation sociale européenne), ancien.pourquoijamais.com est une plate-forme facile d'utilisation pour mettre en marche, concrétiser et promouvoir la création collective. Il s'agit d'un espace libre pour les membres (ces derniers peuvent publier eux-mêmes du contenu). Le site permet la publication d'ébauches, de créations, de textes, d'analyses, de critiques, de contenu multimédia, d'oeuvres collectives, interdisciplinaires, de liens ou d'événements. Le site se veut un réseau social, un endroit pour rassembler, développer, encourager, mettre à nu, favoriser la confiance et oser entreprendre des choses dans l'authenticité. L'on retrouve aussi à l'intérieur du site un historique des réalisations de Pourquoi jamais et des documents traversés par les médias.

Des grands mercis

Des grands mercis à Damien, Isabelle et Francis qui ont su aider à conceptualiser le site Internet de façon grandiose… à mettre en image ce qui ne pourrait être que programmable. Merci à Gab pour le référencement. Merci à Sophie, Julie, Jörn, Loïc, Andrée, Louis-Philippe, Mireille, Audrey, Yan, Véronique, Myriam et Sébastien pour leurs conseils de fou, leur critique et leur présence d'ami-e-s (si j'en passe, ne vous en faites pas, je vais vous rajouter au fur et à mesure…). Merci à Marc-André de nous héberger, de nous faire sauver des coûts et pour ces aides incontournables de programmation web. Finalement, merci à tou-te-s les blogueur-se-s et à la communauté de Drupal (Drupal est le logiciel libre utilisé pour créé le site Internet). Ces gens virtuels, via leurs tutoriels gratuits forts amusants, nous ont appris de « A à Z » à confectionner le site Internet. Maintenant, arrêtons les mercis, car tout cela n'est fait que collectivement.

À l'étincelle qui nous habite !

PS : À toutes les personnes qui ont envi de participer à ce rassemblement... à cette unification interdisciplinaire, créative et engagée... à participer au sein de Pourquoi jamais ou à interagir via le site Internet... écrivez-nous !